Notre histoire


Depuis plus d’un siècle, l’Institut incarne une association en perpétuel mouvement, capable de se réinventer pour s’adapter aux évolutions de son temps, tout en œuvrant avec détermination pour l’avenir des métiers d'art et savoir-faire d'exception.
Les dates clés
1889 : Naissance de la Société d’Encouragement aux Arts et à l’Industrie (SEAI)
Le directeur des Beaux-Arts, Gustave Larroumet, et un bijoutier de renom, Gustave Sandoz, créent la Société d’encouragement aux arts et à l’industrie. Tous deux partagent la même passion : rapprocher créateurs et industriels, artistes et artisans d’art pour renouveler les arts appliqués.
1905 : la SEAI est l’une des premières associations à être reconnue d’utilité publique
1934 : Création du Grand prix du cinéma français initié par Louis Lumière, remis chaque année jusqu’en 1984
Tout au long du XXème siècle, l’association travaille à la reconnaissance des artisans d’art en les plaçant au cœur des expositions universelles et des salons & accompagne les évolutions des professionnels notamment en créant des prix comme en 1934, le Grand Prix du Cinéma Français avec Louis Lumière.
1948 : Création du Grand Prix de l'art et de l'industrie automobiles français décerné jusqu’en 1973
1950 : Création du Prix René Gabriel décerné chaque année jusqu’en 1976
Soutenant les premiers arts purement industriels, il a longtemps été considéré comme l'un des plus prestigieux dans le design du meuble
1976 : Le rapport de Pierre Dehaye à l’initiative de Valéry Giscard D’Estaing intitulé Les Difficultés des métiers d’art identifie pour la première fois le secteur en lui donnant une place dans la sphère politique et institutionnelle, la SEAI devient alors la Société d’encouragement aux métiers d’art (SEMA).
1994 : Le ministère de la Culture crée le conseil des métiers d’art et nomme les premiers Maîtres d’art.
2002 :
L'Institut crée le Prix Avenir Métiers d'Art, seul prix qui récompense les jeunes dans les filières de formations aux métiers d'art.
L'Institut crée les Journées des Métiers d'Art avec le soutien des pouvoirs publics dans le but d’offrir au grand public un rendez-vous unique avec les professionnels des métiers d’art présents autour de chez eux.
2005 : L'État crée le label Entreprise du Patrimoine Vivant, une marque de reconnaissance mise en place pour distinguer des entreprises françaises et des savoir-faire industriels et artisanaux d’excellence.
2009 : La sénatrice Catherine Dumas remet au Premier ministre son rapport, Les Métiers d’art, d’excellence et du luxe et les savoir-faire traditionnels : l’avenir entre nos mains. Ce texte contient des propositions concrètes pour développer un secteur jugé essentiel à l’économie et au rayonnement culturel de la France.
2010 : À l’initiative du Premier ministre François Fillon, la Société d’Encouragement aux Métiers d’Art devient l’Institut National des Métiers d’Art, placé sous la triple tutelle des ministères de l’Économie, de la Culture et de l’Éducation nationale entre au Conseil d'administration pour une action plus concertée.
2012 :
- Le pilotage du dispositif Maîtres d’Art - Élèves est confié à l’Institut
Celui-ci est alors adapté et devient tant un titre qu’un dispositif de transmission pour pérenniser les savoir-faire rares
2015 : Fixée par l’arrêté du 24 décembre 2015, la nouvelle liste des métiers d’art vient compléter la définition apportée un an plus tôt et remplace la première liste publiée en 2003. Elle recense 198 métiers et 83 spécialités soit 281 activités réparties sur 16 domaines désormais plus en lien avec les filières économiques. L’arrêté a fait l’objet de signatures conjointes des ministres chargés de l’Économie, de l’Artisanat et de la Culture. L'intégralité des fiches métiers sont conçues par l'Institut en lien avec des fédérations professionnelles ou des entreprises qui sont à retrouver sur le site de l'Institut.
2016 : L'Institut crée le programme À la Découverte des Métiers d'Art en collaboration avec le Musée des Arts Décoratifs de Paris
2019 : Le rapport « France, Métiers d’Excellence » commandé par le Premier Ministre Edouard Philippe recommande de créer un opérateur unique pour la préservation et le développement des savoir-faire d’excellence. La gestion du label Entreprise du Patrimoine Vivant est alors confiée à l’Institut jusqu'en 2024.
2021 : En 2021 l’Institut crée son pôle d'Intelligence économique et Savoir & Faire Conseil
2023 : Le Gouvernement déploie une stratégie nationale en faveur des métiers d’art et du patrimoine vivant. C’est la première politique publique structurelle consacrée exclusivement à ce secteur. L’Institut est largement impliqué dans ce plan à travers son expertise et ses différents dispositifs.
2024 :
- L'Institut National des Métiers d'Art (INMA) devient l'Institut pour les Savoir-Faire Français
135 ans après sa création, l’Institut change de nom pour la troisième fois, reflétant mieux les missions qui sont les siennes, et plus que jamais investi dans la défense des savoir-faire français
- Déploiement d’un pôle d’animation territoriale grâce au soutien de ministère de la Culture
Structuré autour de trois délégués régionaux implantés à Paris (Île-de-France), Marseille (régions Sud et Auvergne-Rhône-Alpes) et Caen (régions Bretagne et Normandie) - L'étude "les Éclaireurs" révèle le poids économique des métiers d'art et des savoir-faire d'exception en France
Ces résultats inédits permettent d'attester que ces métiers incarnent un pilier essentiel de notre économie et de notre société