Le Programme Maîtres d’art-Élèves : Accompagner la transmission

Unique en Europe, il est piloté par l’Institut depuis 2012 et œuvre à la pérennisation et au renouvellement des savoir-faire rares et de haute technicité.

Le fonctionnement du Programme d'accompagnement

Depuis 30 ans

Une reconnaissance d’excellence

Le programme Maîtres d’art- Élèves, initié par le ministère de la Culture en 1994, vise à sauvegarder et valoriser des techniques rares et exceptionnelles détenues par des professionnels des métiers d'art. Inspiré par le système de Trésors Humains Vivants japonais, les professionnels reçoivent le Titre de Maître d’Art en reconnaissance de leur maîtrise exceptionnelle et de leur engagement dans la transmission auprès d’un autre professionnel. Ce dispositif est piloté par l’Institut pour les Savoir-Faire Français depuis 2012, qui pilote le processus de sélection des binômes et assure l’accompagnement pédagogique de la transmission. 

149

Maîtres d'art

155

anciens Élèves

~105

savoir-faire accompagnés

~400

heures par an d'accompagnement

Un accompagnement pour des projets durables

Le Programme révisé en 2025, met l’accent sur la transmission, les territoires ainsi que le projet professionnel de l’Elève. Il vise à maintenir une activité économique durable et à s'adapter aux changements pour préserver les savoir-faire rares et d’exception.

Transmettre les savoir-faire rares : Un dialogue universel

élément peinture en décor - Cérémonie de nomination - promotion 2022 ©MC_Mehrak Habibi Le Programme Maîtres d’art - Élèves s’inscrit parmi les Systèmes de Trésors humains vivants dans le monde. L'UNESCO promeut des systèmes de reconnaissance pour des individus ayant des compétences exceptionnelles dans le domaine du patrimoine culturel immatériel. Ces personnes, appelées Trésors Humains Vivants, transmettent leurs savoirs à travers l'enseignement, la formation et la documentation permettant ainsi de préserver ou de recréer des aspects uniques du patrimoine culturel immatériel.

En 2022, l’Institut a été accrédité par l'UNESCO selon la Convention de 2003. Cela lui permet de jouer un rôle consultatif auprès du Comité intergouvernemental du patrimoine culturel immatériel.